Nos missions

Une priorité absolue : protéger les vies !

L’ECA est, ainsi, dans le canton du Jura :

  • légalement, l’organisme responsable de la formation et de la surveillance des SIS (Services de défense contre l’incendie et de secours);
  • techniquement, le spécialiste de la protection des bâtiments et de leurs occupants face aux risques d’incendie et de dommages provoqués par les éléments de la nature;
  • financièrement, le garant de la sauvegarde du patrimoine bâti du canton, par le biais de l’assurance à la valeur à neuf, et un important investisseur en prévention et lutte contre les dommages, ce qui décharge les finances publiques - donc les contribuables - de lourdes dépenses dans ce domaine.

Un service public autonome

Bénéficiant du statut de personne morale autonome de droit public, véritable service public, sans soutien financier ni garantie de l’Etat, l’ECA Jura est géré selon le principe de la mutuelle. Ses ressources financières sont les primes payées par les assurés, les revenus de ses capitaux (réserves), les contributions de solidarité versées dans certains cas par 17 autres établissements cantonaux, ainsi qu’une participation modeste - 5 ct par 1'000 CHF sur les contrats d'assurance du mobilier - à la prévention et à la lutte contre les sinistres des assureurs privés.

Placé sous la surveillance du Gouvernement, l’ECA Jura est géré par un conseil d’administration de cinq membres présidé, depuis 2007, par le chef du Département des Finances. Le rapport de gestion annuel de l'ECA est soumis à l’approbation du Parlement.

Etablissement cantonaux d'assurance

L’Etablissement cantonal d’assurance immobilière et de prévention - ECA Jura - assume dans notre canton une triple mission protectrice du patrimoine bâti :

  • Prévenir les sinistres : subventionnement d’installations et de mesures préventives; application des dispositions relatives à la police du feu; formation des inspecteurs du feu communaux.
  • Lutter contre les dommages : financement de la défense incendie, notamment des équipements, du matériel et de la formation des sapeurs-pompiers.
  • Assurer tous les bâtiments du canton, construits et en construction, contre les dégâts provoqués par le feu et les éléments naturels par un système d’assurance  mutuelle obligatoire. Le parc immobilier concerné représente plus de 38’000 bâtiments assurés, d’une valeur totale de plus de 24 milliards de francs.

Grâce à son statut légal de monopole public organisé en mutuelle, l’ECA Jura

  • garantit une part importante de solidarité entre les assurés;
  • est dispensé de frais de prospection, de commissions d’acquisition, de publicité, etc.
  • n’a pas d’actionnaires à rémunérer;
  • peut réduire ses coûts grâce à l’exclusivité territoriale et à sa spécialisation;
  • peut faire bénéficier les assurés d’une réduction de primes selon les résultats.

Ce statut offre des avantages considérables aux assurés, aux citoyens et contribuables, à l’Etat, à l’économie régionale :

  • Couverture complète de tous les bâtiments, en principe à la valeur à neuf. Ceci évite la sous-assurance, permet de reconstruire aux coûts du jour, contribue à préserver la valeur du patrimoine bâti et garantit la dette hypothécaire.
  • Sécurité élevée parce qu’une part importante des primes est consacrée aux tâches et investissements de prévention, sous forme de subsides, de formation et d’information.
  • Primes très avantageuses pour les propriétaires (et par répercussion pour les locataires) grâce aux coûts réduits, à la gestion efficace, au taux de sinistres abaissé par la prévention. Des études comparatives neutres ont démontré que le coût de l’assurance est nettement plus bas dans le système d’assurance publique que dans un régime de marché libre.
  • Economies pour les contribuables parce que l’ECA Jura prend en charge de nombreuses tâches et prestations qui  devraient sinon être financées par les collectivités publiques (sapeurs-pompiers, réseaux d’eau, etc.).
  • Ancrage régional. Politiquement et juridiquement solidement ancré dans le canton, l’ECA Jura y réalise une part majeure de ses investissements. Il en connaît les besoins et y adapte ses prestations. Il y a son centre de décisions, soumis au contrôle des citoyens, donc des assurés, par le biais des institutions politiques cantonales.